Tout savoir des intolérances alimentaires

Migraines, insomnies, problèmes de poids… Et si c’était une intolérance alimentaire ? 

La pollution, la modification de notre alimentation vers des aliments ultra-transformés ou encore les exagérations de l’hygiène jouent un rôle non négligeable dans l’apparition de ces intolérances longtemps méconnues. En effet, les intolérances alimentaires toucheraient entre 5 et 50 % de la population selon les sources.

Vos soucis de santé, vos maux quotidiens viennent peut-être de là ! Saviez-vous qu’en détectant vos intolérances alimentaires, vous pourrez adapter votre régime et ainsi mettre fin aux inflammations qu’elles provoquent ?

Intolérance alimentaire… de quoi parle-t-on vraiment ?

Les intolérances alimentaires à IgG, ou hypersensibilités alimentaires, sont la conséquence d’une réaction locale inflammatoire face à l’agression de certains aliments immunologiquement mal tolérés. Leur ingestion entraîne des symptômes variés, souvent non spécifiques, ce qui explique qu’elles sont souvent difficiles à reconnaître : syndrome du côlon irritable (douleur abdominale, diarrhée, ballonnements…), fatigue chronique, maux de tête, douleurs articulaires, obésité, problèmes de peau… Leur diagnostic est d’autant plus important que les intolérances alimentaires font souvent le lit de maladies auto-immunes qui se développeront par la suite sur ce terrain favorisé.

Ne pas confondre allergie et intolérance alimentaire !

Trop souvent, une confusion est faite entre allergie alimentaire et intolérance. Ces deux réactions, qui ont en commun d’impliquer le système immunitaire, sont pourtant bien différentes : elles se distinguent par leur mécanisme d’apparition, leur fréquence et leur symptomatologie.

Les allergies alimentaires sont beaucoup plus rares et concernent peu d’aliments, mais sont fréquentes chez les enfants. Elles surviennent lorsque le système immunitaire produit des anticorps IgE (Immunoglobuline E) contre ces aliments. Elles se caractérisent par des symptômes aigus, potentiellement graves, rapides voire immédiats. Les allergies sont permanentes ou définitives et des traces d’allergènes sont suffisantes pour les déclencher. Elles sont détectables par des tests cutanés ou par des dosages sanguins d’IgE spécifiques.

Les intolérances alimentaires quant à elles surviennent lorsque le système immunitaire produit des anticorps IgG (Immunoglobuline G). Elles se distinguent par des symptômes moins spécifiques, qui surviennent entre 4 h et 3 jours après la prise alimentaire. Leur origine est alors, de fait, sont souvent méconnue. Les intolérances peuvent exister chez l’enfant comme chez l’adulte. Les tests cutanés sont négatifs et de nombreux aliments peuvent être en cause. L’allergène est très souvent non reconnu et l’aliment est apprécié, donc souvent consommé. La diminution / disparition des symptômes est possible après éviction de l’aliment responsable.

Les manifestations les plus fréquentes des intolérances alimentaires

Troubles gastro-intestinaux
– Flatulences et ballonnements
– Diarrhées, constipation
– Nausées
– Spasmes abdominaux

Douleurs chroniques
– Maux de tête
– Syndrome de fatigue chronique
– Douleurs musculaires et articulaires

Excès de poids
– Problèmes de poids / effet yoyo
– Obésité
– Rétention d’eau

Affections psychologiques
– Troubles de l’humeur (dépression…) et du comportement
– Hyperactivité (TDAH)
– Troubles du sommeil

Problèmes de peau
– Acné
– Eczéma
– Vieillissement cutané

Les mécanismes d’apparition des intolérances alimentaires

L’ingestion d’un aliment immunologiquement mal toléré entraîne une perturbation de l’équilibre de la flore intestinale, qui altère elle-même la muqueuse intestinale. Il s’ensuit une atteinte de l’épithélium intestinal entrainant in fine ce qu’on appelle une hyperperméabilité intestinale (HPI), favorisant le passage de molécules alimentaires mal digérées et de toxines dans la circulation sanguine.

Dans le sang, l’interaction de fragments alimentaires, reconnus comme des antigènes, et d’anticorps spécifiques de type IgG entraîne la formation des complexes antigène-anticorps. Ces complexes vont alors se déplacer et se déposer au niveau de différents organes dont ils vont perturber le fonctionnement et le métabolisme. Ces complexes entretiennent une inflammation de bas grade, délétère pour l’organisme et pouvant être à l’origine de maladies ou se symptômes chroniques, comme cités précédemment.

La détection des intolérances, une étape clé de votre traitement

Après avoir vérifié qu’il ne s’agit ni d’une allergie, ni d’une maladie cœliaque*, votre médecin peut vous prescrire un test de recherche d’intolérance alimentaire à IgG. Ce test nécessite un prélèvement sanguin à effectuer dans un laboratoire. Les résultats sont ensuite transmis sous 3 semaines.

Que faire une fois votre test d’intolérances alimentaires effectué ?

Votre test de dépistage se révèle positif à un ou plusieurs aliments ? Dans ce cas, deux cas de figure s’offrent à vous. Des résultats révélant de nombreuses intolérances (plus de 10) évoquent plutôt une hyperperméabilité intestinale. Des investigations supplémentaires seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse et engager le traitement nécessaire pour la soigner. En revanche, si les résultats révèlent quelques intolérances alimentaires (moins de 10), il vous est conseillé de mettre en œuvre une stratégie nutritionnelle visant à les éliminer.

Celle-ci se décompose en trois temps :

1/ La phase d’élimination : vous procéderez à l’éviction totale des aliments « positifs », et ce pendant 8 à 12 semaines, afin d’observer la disparition possible des symptômes initiaux.

2/ La phase de provocation : vous pourrez réintroduire, ponctuellement, un par un, les aliments qui ont été éliminés afin d’identifier les aliments déclencheurs de symptômes.

3/ La phase de stabilisation : après l’identification des aliments responsables de symptômes lors de la phase de provocation, vous devrez trouver un équilibre général pour stabiliser vos symptômes. Il est possible que certains aliments soient à proscrire définitivement et que d’autres puissent être consommés de temps en temps.

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Les panels Nutritol proposés par Eurofins Biomnis permettent de doser les 4 classes d’IgG contre un certain nombre d’aliments. Vous pourrez effectuer votre prélèvement dans l’un de nos 1 600 laboratoires partenaires, qui se chargera de nous le transmettre dans le respect des conditions nécessaires. L’analyse sera ensuite réalisée dans notre laboratoire de Lyon, selon une technique qui assure une très bonne fiabilité et sensibilité.

5 types de panels sont disponibles, permettant de tester 25, 50, 50 Vegan, 100 et 270 aliments différents.

Comment choisir votre panel ? Préférez un panel qui teste les aliments majoritairement présents dans votre alimentation ou que vous suspectez d’être à l’origine de vos désagréments.